lundi, février 02, 2009

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Le prêche du Rabbin Hi(tl)er au nom des droits de l'Homme

Angry Arab écrit ce qui suit à propos de ce texte:
“S’il avait dit ça à propos d’un autre peuple, il aurait été mis en prison au Canada. Ce champion du génocide (qui veut que la population de Gaza soit affamée et meure) est “le fondateur et doyen du centre simon wiesenthal et du musée de la tolérance.” Quelle ironie politique.

J’ajouterai que ce rabbin, qui n’est donc pas n’importe quel obscur rabbin d’une banlieue pourrie de Tel Aviv, ose même exhorter les Palestiniens à l’humanité.
Certes, sa doctrine ne le pousse pas à considérer les Palestiniens comme des êtres humains car elle ne concerne probablement que l’homme Juif. Seule une menace ferme des puissants de ce monde parviendrait enfin à faire cesser les Palestiniens de jubiler au son des roquettes tirées par le Hamas sur l’entité sioniste. En attendant, le châtiment collectif s’impose et sa responsabilité revient aux victimes mêmes de ce châtiment. Il a même le culot de comparer les Palestiniens aux familles de criminels de droit commun qui sont, selon lui, partout abandonnées de tous.
C’est cette logique religieuse bien particulière qui était (et reste) à la base de toute la hasbara sioniste pendant le déchaînement meurtrier de Sion.
Et il est clair que le langage de ce rabbin n'est pas celui d'un délinquant de droit commun, mais plutôt de celui qui relèvera du tribunal international qui sera constitué lorsque la Palestine sera libérée.
Allez, BHL, Glucksann, Redeker, un petit mot sur cette lecture du Talmud.


Les habitants de Gaza doivent apprendre que la charité commence chez soi.
Par le Rabbin Marvin Hier, New York Daily News (USA) 1er février 2009

Avec le cessez-le-feu maintenant en place à Gaza, Khaled Meshaal, le chef politique du Hamas qui réside à Damas a encore lancé un appel à une perfusion financière massive pour reconstruire la bande de Gaza et les logements qui ont été détruits lors de la récente offensive israélienne.
Vendredi, l’administration Obama a apporté une contribution d’urgence de plus de 20 millions de dollars pour les actions de secours prioritaires dans la bande de Gaza. Cet apport répond à un appel des Nations Unies pour une somme de 316 millions de dollars pour aider les Palestiniens dans leurs efforts pour rétablir la situation.
Et comme en décembre 2007, quand 87 pays promirent 7,4 milliards de dollars d’aide aux Palestiniens, l’Union Européenne et des organismes internationaux sont à nouveau désireuses de contribuer. Les diplomates Occidentaux évaluent les dégâts à Gaza à environ 2 milliards de dollars.
Si les donateurs ne financent pas le Hamas directement, il ne fait aucun doute que le bénéficiaire politique de tout plan de reconstruction de Gaza ne peut être que le Hamas.

Tout observateur objectif du Moyen-Orient sait que si le Hamas n’avait pas tiré de roquettes sur le sud d’Israël et placé délibérément ses installations de tir à proximité d’écoles, de mosquées, d’hôpitaux et de zones commerciales, il n’aurait été nécessaire ni de faire des réparations dans la bande de Gaza, ni de restreindre la liberté de circulation aux points de passage frontaliers.
La question fondamentale qui doit être posée est, « Quelle responsabilité incombe à ses 1,5 millions d’habitants pour ce qui se passe dans la bande de Gaza ? » Tous les jours, ils ont pu voir de leurs propres yeux les roquettes filer vers Israël ou regarder Al Jazeera et d’autres chaînes en parler. Comment ont-ils réagi cependant ? Avec beaucoup de joie et de jubilation.
Les Gazaouis aiment à se flatter de leur courage de s’être levés contre la corruption de l’Autorité Palestinienne et de l’avoir renversée par un scrutin libre et démocratique. Où se trouvait ce même courage pour se dresser devant le Hamas, dont l’idéologie er la culture ont apporté la ruine à leur communauté ?

Il n’est guère douteux que si Gaza n’est pas reconstruite, de nombreux civils souffriront. Il y aura un manque d’écoles, de structures médicales et de logements convenables. C’est vraiment une tragédie. Mais la vraie tragédie est l’échec du monde à saisir l’opportunité de dire aux Palestiniens « Plus jamais ça. » Les dirigeants du monde doivent dire qu’ils ne reconstruiront pas Gaza une fois de plus, il n’y aura pas de Round 3.

Des dizaines de millions de personnes sont en prison de par le monde pour avoir commis des crimes, et personne ne demande ce qui arrive à leurs familles. Les criminels ne laissent rien d’autre que la dévastation derrière eux – de jeunes enfants désorientés, sans avenir, des familles sans soutien. Mais ce sont les dures conséquences que les familles des kidnappeurs, des cambrioleurs et des voleurs doivent subir. Personne ne vient les tirer d’embarras. Exactement comme aucun gouvernement ne double les allocations de ses bénéficiaires d’aide sociale.
Les terroristes et ceux qui les soutiennent ne méritent pas le tapis rouge pour leur inhumanité, leurs méfaits et leur silence.

Les habitants de Gaza seraient bien mieux servis si la communauté internationale désireuse de les aider faisait ce qu’il faut pour un changement : avertir fermement qu’il n’y a pas deux chemins. S’ils choisissent le Hamas et donnent le champ libre à ce groupe terroriste, alors ils devront vivre en en subissant les conséquences.
Un tel avertissement pourrait s’avérer comme le plus grand geste humanitaire dont les Nations Unies, l’Union Européenne et le Président Obama pourraient faire montre au peuple de Gaza : changez de cap, cessez de soutenir les terroristes, apprenez à vivre en paix avec Israël où ne comptez plus sur notre argent et débrouillez-vous.

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posted by Djazaïri at 9:36 PM

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